Penalty au Football : Règles, Exécution et Controverses (2025)
Le penalty est l’un des moments les plus électriques du football. Il peut tout changer en une fraction de seconde. Et en 2025, il reste ce mélange de technique, de nerf et de règles strictes.
Pourtant, malgré son omniprésence, beaucoup ignorent les subtilités qui entourent cette sanction. Ce n’est pas juste un tir à 11 mètres. C’est un enchaînement précis de décisions, de positions, de respect des lois du jeu. D’ailleurs notre guide complet sur les tactiques en 4-4-2 montre à quel point une faute évitée peut éviter un tel scénario.
Qu’est-ce qu’un Penalty ? Définition et Origine
Tout d’abord, le mot "penalty" est un anglicisme. Il vient de l’anglais "penalty kick", soit "coup de pied de pénalité". En bon français, on devrait dire "coup de pied de réparation". Le Robert et le Larousse le rappellent d’ailleurs : le terme officiellement recommandé est tir de réparation.
Pourtant, personne ne dit ça dans les tribunes. Ni dans les commentaires. Ni même les arbitres. Le monde entier dit "penalty". C’est comme ça. Et en 2025, l’usage a gagné sur la norme.
Historiquement, l’idée de sanctionner une faute par une pénalité existe depuis longtemps. Bien avant le football. Le "weregild" anglo-saxon en est un exemple frappant. C’était une compensation pécuniaire versée à la famille d’une victime. Une "réparation", en somme. Le lien avec le "coup de pied de réparation" n’est donc pas anodin. C’est une dette de jeu que l’on règle d’un tir.
Le penalty tel qu’on le connaît est né en 1891. Suite à une polémique en Irlande du Nord. Un joueur aurait volontairement commis une faute dans sa surface pour éviter un but. Et ça a marché. Le scandale a été tel que l’IFAB a créé la Loi 14. Depuis, un joueur ne peut plus tricher impunément devant son but. Il y a un prix à payer. Et ce prix, c’est le penalty.
La Loi 14 du Football : Coeur du Jeu et des Débats
Maintenant, parlons chiffres et règles. Parce que le penalty ne se résume pas à "un joueur tire, un gardien arrête ou pas". Il y a une structure rigoureuse. Et elle est codifiée dans la Loi 14 des Lois du Jeu, gérée par l’IFAB.
Quand le Penalty est-il Sifflé ?
Un penalty est accordé quand une équipe commet une faute passible d’un coup franc direct dans sa propre surface de réparation. Autrement dit : bousculade, tacle par-derrière, main volontaire, simulation flagrante… La faute doit être "directe", c’est-à-dire que l’arbitre n’a pas laissé filer un avantage.
Petite précision : la faute peut être commise en dehors du terrain, si elle fait partie du jeu. Par exemple, un joueur qui tire le maillot d’un adversaire depuis la ligne de touche. C’est rare, mais ça arrive. Et en 2025, la VAR scrute ces détails comme un faucon.
Le Point de Penalty : 11 Mètres de Tension
Le ballon est placé sur le point de penalty. Ce point est à exactement 11 mètres du centre de la ligne de but. Pas un centimètre de plus. Pas un de moins. Et le ballon doit être immobile avant le tir.
| Élément | Position Requise | Règle IFAB |
|---|---|---|
| Ballon | Sur le point de penalty | Doit être immobile |
| Tireur | Identifié par l'arbitre | Un seul joueur autorisé |
| Gardien | Sur sa ligne | Un pied minimum sur la ligne |
| Autres joueurs | À 9,15m minimum | Derrière le point de penalty |
Le tireur doit être clairement identifié. Il n’a pas besoin de le dire à voix haute, mais l’arbitre doit savoir qui va tirer. Sinon, ça peut poser problème si quelqu’un d’autre s’avance. Et ça arrive plus souvent qu’on ne pense, surtout en fin de match.
Le gardien, lui, doit rester sur sa ligne de but, entre les poteaux, jusqu’au moment du tir. Il peut bouger latéralement, mais au moins un pied doit toucher ou être derrière la ligne. S’il avance trop tôt, c’est une faute. Même légère. Même si ça ne change rien au résultat.
Les autres joueurs ? Ils doivent être à 9,15 mètres minimum du point de penalty. En dehors de la surface. Et derrière le point. Pas devant. Pas sur le côté. Derrière. Sinon, c’est de l’empêchement. Et ça peut annuler un but.
L’arbitre ne donne le signal qu’une fois que tout le monde est en position. S’il se trompe, et qu’un joueur est mal placé, le penalty est à rejouer, même si le but est marqué. C’est strict. Mais c’est juste.
L’Exécution : Ce Qui Compte Vraiment
Une fois le sifflet donné, le tireur frappe. Le ballon doit aller vers le but adverse. Une talonnade est autorisée, à condition que le ballon progresse. Mais un tir vers l’arrière ? Interdit. Et puni d’un coup franc indirect.
Le ballon est en jeu dès qu’il a bougé. Pas besoin qu’il touche le sol. Juste qu’il quitte sa position. Le tireur ne peut pas le toucher une deuxième fois sans qu’un autre joueur l’ait joué. Faute de main ? Coup franc direct. Autre faute ? Indirect.
Le penalty est terminé quand le ballon s’arrête, sort, ou que l’arbitre siffle. Point final.
Infractions et Conséquences : Ce Que Personne Ne Voit
Beaucoup pensent que le penalty, c’est simple. Mais les infractions aux règles sont fréquentes. Et leurs conséquences, parfois mal comprises.
Si l’Attaquant Entre en Avance
Un coéquipier du tireur qui rentre dans la surface avant le tir ? Deux cas :
- Le but est marqué → le penalty est rejoué.
- Le but n’est pas marqué → coup franc indirect pour l’adversaire.
Ça paraît dur. Mais c’est pour garantir l’équité. Un attaquant en avance peut distraire le gardien. Même sans le vouloir.
Si le Défenseur Entre en Avance
Inversement, un défenseur qui rentre trop tôt :
- Le but est marqué → le but est validé.
- Le but n’est pas marqué → le penalty est rejoué.
Logique ? Oui. L’équipe qui défend ne doit pas profiter d’une faute pour éviter un but.
Et le Gardien, Alors ?
Le gardien qui avance trop tôt, c’est classique. Mais la règle a évolué.
- S’il avance et que le ballon entre : le but est accordé.
- S’il avance et que le ballon sort ou touche le poteau, le penalty est rejoué, mais seulement s’il a clairement perturbé le tireur.
Sinon, rien. C’est là que la subjectivité entre en jeu. L’arbitre doit juger si l’avancée a influencé le tireur. Un gardien qui fait un pas, ce n’est pas pareil qu’un qui sort à 3 mètres.
Et en cas de récidive ? Le gardien reçoit un carton jaune. Première fois : mise en garde. Deuxième fois : avertissement. Simple, non.
Le Tireur qui Triche
Feinte après la course ? Interdit. Marquer un temps d’arrêt pendant la course, c’est autorisé. Mais s’arrêter complètement, comme l’a fait Neymar contre l’Argentine en 2022, c’est une feinte illégale.
Conséquence ? Carton jaune. Et coup franc indirect pour l’adversaire. Même si le but est marqué.
Le tireur ne peut pas non plus faire un pas en arrière après avoir commencé sa course. C’est une nouveauté discrète, mais appliquée. L’IFAB veut plus de clarté. Moins de tricherie.
Le Penalty en Fin de Match : Un Moment de Vérité
Quand le temps réglementaire ou la prolongation s’achève, et qu’un penalty doit être tiré, le temps supplémentaire est obligatoire. Le match ne se termine pas tant que le tir n’est pas exécuté.
C’est une règle cruciale. Et en 2025, elle est strictement appliquée, même si ça prend trois minutes. Le ballon doit être botté. Point. Pas de discussions.
D’ailleurs, si le tireur met trop de temps, l’arbitre peut le sanctionner. Retard de jeu. Carton jaune. Et il peut même refuser de redonner le signal si le joueur persiste. Le football n’aime pas les simulateurs.
L’Épreuve des Tirs au But : Autre Chose
Attention : ce n’est pas un penalty. C’est une séance de tirs au but. Et les règles sont différentes.
Chaque équipe désigne cinq tireurs. Ils tirent alternativement. Le vainqueur est celui qui a marqué le plus de buts après cinq tirs. Si égalité, on passe au "mort subite" : un tir par équipe, jusqu’à ce qu’une l’emporte.
Testez Votre Connaissance du Penalty
Répondez à ces questions pour voir si vous connaissez vraiment les règles du penalty !
1. À quelle distance exacte se trouve le point de penalty de la ligne de but ?
Les règles d’exécution sont similaires. Mais il y a des nuances.
Par exemple, tous les joueurs doivent être sur le terrain. Même les remplaçants. Et les gardiens peuvent aussi tirer. Ce qui arrive rarement, mais c’est possible.
Et si un joueur est expulsé pendant les tirs ? Il ne peut pas tirer. Et son équipe continue avec un homme en moins. Dur, mais juste.
Impact Psychologique : L’Enfer du Tireur
Le penalty, c’est 11 mètres. Mais mentalement, c’est 11 kilomètres.
Le tireur porte le poids de son équipe. Des supporters. Des réseaux sociaux. Un raté peut devenir viral en 30 secondes. Un but peut faire de lui un héros.
Des études montrent que le cerveau d’un tireur de penalty fonctionne en mode ultra-stress. Zones de décision activées. Peur du jugement. Pression artérielle qui monte. Et pourtant, il doit rester calme. Choisir son côté. Ne pas se laisser distraire.
Le gardien, lui, est en infériorité. Il doit deviner. Plonger. Ou rester au centre. Statistiquement, les tireurs visent plus souvent les angles. Mais de plus en plus, ils visent le milieu. Et ça marche. Parce que les gardiens plongent souvent. Même quand ils savent que ça ne sert à rien.
Un chercheur israélien, Bar-Eli, a analysé des milliers de tirs. Résultat : dans 94 % des cas, le gardien plonge. Pourtant, les tireurs visent le centre dans un tiers des cas. Logique ? Non. Humain ? Oui.
Les Controverses et la VAR en 2025
La VAR, c’est l’arbitre vidéo. Depuis 2018, elle change les matchs. Et en 2025, elle est partout. Même en National.
Mais elle ne règle pas tout. Elle vérifie les fautes dans la surface. Elle peut annuler un but si une main non sanctionnée a précédé l’action. Elle peut confirmer un penalty si l’arbitre hésite.
En revanche, elle ne décide pas. L’arbitre sur le terrain a le dernier mot. Et c’est bien. Parce que le football reste un sport humain. Avec des erreurs. Avec des débats.
Certaines décisions font polémique. Une main de 2 cm. Un pied en dehors du terrain. Un empiètement de 30 cm. La technologie est précise. Mais l’interprétation reste subjective.
Et c’est peut-être ça, le vrai cœur du football. Pas la perfection. Mais l’émotion. Le doute. La discussion après le match.
Avantages et Inconvénients du Penalty
Les Bénéfices du Penalty
- Sanction claire pour une faute grave
- Répare une injustice potentielle (un but évité par une faute)
- Crée des moments mémorables
- Favorise l’attaque, donc le spectacle
Les Limites du Penalty
- Trop souvent accordé pour des fautes minimes
- Peut décider un match sur un coup de chance
- Pression démesurée sur un seul joueur
- Les règles sont complexes, mal comprises du public
Certains proposent d’abolir le penalty. D’autres veulent le garder. Moi, je pense qu’il faut l’ajuster, pas le supprimer. Par exemple, mieux former les arbitres. Clarifier les règles d’empêchement. Et peut-être réduire les fautes "de 2 cm" sanctionnées.
Pourquoi Ce Sujet Compte en 2025
Parce que le football évolue. Les stades sont plus remplis. Les enjeux financiers, plus lourds. Un penalty peut valoir des millions. En qualification. En match décisif. En finale.
Et le public mérite de comprendre ce qu’il voit. Pas juste de crier "c’est pas penalty !" Mais de savoir pourquoi l’arbitre a sifflé. Ou pas.
D’ailleurs le guide complet sur le Toulouse FC montre comment un seul penalty peut changer une saison. Comme en 2024, quand un but en fin de match a sauvé leur montée.
FAQ : Ce Que Vous Vous Demandez Vraiment
Quelle est la bonne prononciation de "penalty" ?
On dit "penalti", avec un "i" muet. Pas "pénalty" avec un "y". Mais tout le monde s’en fiche un peu.
Peut-on marquer sur un penalty avec les deux pieds en même temps ?
Oui, si le ballon va vers le but. C’est rare, mais autorisé.
Un joueur expulsé peut-il tirer un penalty ?
Non. Il est exclu du terrain. Il ne peut pas participer à l’action.
Le gardien peut-il changer pendant les tirs au but ?
Oui, mais seulement avec un remplaçant. Et uniquement si l’équipe a des changements restants. En 2025, les règles autorisent un remplacement supplémentaire pour les gardiens en cas de blessure pendant les tirs.
Quelle équipe commence les tirs au but ?
C’est décidé au hasard, par pile ou face. Pas par ordre d’entrée sur le terrain.
Un faute de main dans la surface donne-t-elle toujours un penalty ?
Non. Seulement si elle est volontaire ou si le joueur a "gagné de la surface". Un bras collé au corps, ce n’est pas une faute. Mais en 2025, la limite est floue. Et la VAR hésite parfois.
Et Pour Vous, Maintenant ?
Alors, VOUS, qu’en pensez-VOUS ? Avez-VOUS déjà raté un penalty ? Ou arrêté un ? Partagez-VOTRE histoire. Parce que le football, c’est aussi ça. Des souvenirs. Des rires. Des larmes.
Et si VOUS voulez aller plus loin, j’ai écrit un article sur les compositions d’équipe à créer et analyser. Ça pourrait VOUS aider à mieux comprendre les stratégies avant les fautes.
Le penalty, c’est plus qu’un tir. C’est un moment de vérité. Un test de caractère. Et en 2025, il reste l’un des piliers du jeu. Pour le meilleur. Et parfois, pour le pire.